Pour le premier match de sa saison 2020-2021, le Paris Saint-Germain s’est incliné sur le terrain du RC Lens (1-0) au terme d’une bien médiocre prestation collective.
Jamais le PSG, dans son histoire, n’avait débuté sa saison de Ligue 1 par une rencontre aussi tardive. En l’occurrence, ce jeudi 10 septembre était synonyme de jeudi noir pour le club de la capitale. Au prisme d’un groupe éminemment rajeuni et d’un onze titulaire dépeuplé de ses stars habituelles pour cause de contamination au Covid-19, l’effectif de Thomas Tuchel n’a pu que s’incliner en terres nordistes.
Une faillite collective
D’aucuns analyseront cette défaite – alors que le club était invaincu depuis 17 matchs en Ligue 1 – au prisme de la seule boulette de Marcin Bulka, habituel troisième homme dans la hiérarchie régnant au poste de gardien de but. Il est d’ailleurs vrai que le but inscrit par les Lensois, par l’intermédiaire de Ganago (58e), n’est que la conséquence directe d’une relance complètement bâclée.
Pourtant, cette défaite doit avant tout être analysée dans le sillage de la prestation collective – où plutôt de la faillite collective – des Parisiens. En effet, si certains éléments présents ce soir-là (notamment et surtout Marco Verratti) ont su négocier ce match avec une certaine rigueur, d’autres, pour ainsi dire une majorité du groupe envoyé à Bollaert, n’ont rellement répondu présents que sur la feuille de match; en rien sur le terrain.
Tourner la page
Inexistant offensivement, fébrile défensivement; il en va de soi que ce PSG là n’avait pas pointé le bout de son nez depuis de nombreux mois. Qu’importe; les troupes parisiennes doivent désormais se ressaisir et demeurer concentrées sur les prochains objectifs à venir, notamment et surtout la réception de l’OM ce dimanche. Un classico à ne vendanger sous aucun prétexte.
