Jérôme Rothen s’est exprimé sur le cas Thiago Silva et n’a pas hésité à adouber le choix du PSG de pas le conserver.
Le dossier Thiago Silva agite, depuis de nombreuses semaines déjà, la direction sportive parisienne. En fin de contrat le le 30 juin prochain, l’international brésilien a appris cette semaine, de la voix ce son directeur sportif Leonardo, qu’il ne serait pas conservé et qu’il était donc invité à trouver une autre formation pour la saison prochaine. Si ce choix stratégique ne fait pas l’unanimité chez les supporters parisiens – un récent sondage mené par Zone PSG démontre que 56% des internautes interrogés auraient préféré voir le joueur être prolongé -, Jérôme Rothen pense au contraire que le Paris Saint-Germain a pris la bonne décision, une sage décision.
Jérôme Rothen ne mâche pas ses mots concernant Thiago Silva
L’ancien joueur du PSG, désormais consultant pour RMC Sport, pense, en effet, que le départ de Thiago Silva du PSG est une bonne nouvelle. « Ça faisait longtemps que je demandais du changement derrière. [Thiago Silva] a fait ce que le club attendait de lui pendant un certain temps. Le problème, c’est qu’il y a eu beaucoup d’échecs et de grosses claques. Je veux bien qu’on le compare à Ramos ou Van Dijk, mais il n’a jamais eu cet impact », a-t-il ainsi indiqué.
Avant de poursuivre: « Pour moi, c’est un super joueur mais qui a des limites. Des limites au niveau mental. On les a vues dans certains matches. Quand tu paies autant un joueur tu attends qu’il transforme également les joueurs à côté de lui. Et qu’il prenne lui aussi ses responsabilités. Comme à Chelsea où il met la tête pour le 2-2 qui donne la qualif’ au PSG. Mais c’est trop peu. On voulait qu’il fasse passer un cap à Paris en Ligue des champions. Moi, je l’arrêterais au 30 juin. Deux mois de salaire en plus c’est 3M d’€. Et tu sais que le mec il l’a en travers de la gorge de ne pas prolonger puisqu’il a pleuré toute l’année. Même sa femme s’y est mise. En plus c’est lui qui a mis son veto pour ne pas baisser les salaires comme le demandaient Leonardo et le président. »
