Est-il vraiment nécessaire de revenir sur les propos de ce quatrième arbitre ? Les faits sont implacables et il sera, espérons-le, durement sanctionné. De toute façon, l’UEFA avait décidé de le mettre de côté à l’issue de cette saison, avant même cet événement. Mais plusieurs questions nous viennent à l’esprit : que se serait-il passé avec du public ? Les images auraient-elles été aussi claires ? Aurait-il été toléré que la rencontre ne reprenne pas ? Et puis parlons de l’UEFA.
Tout au long de la soirée, l’instance européenne a été totalement absente : 0 communication, 0 explication, et même pire, un ultimatum lancé aux joueurs et aux staff leur demandant d’être prêts pour rejouer à 22h. Ce n’est que peu avant minuit que l’UEFA a daigné publié transmettre un communiqué via Twitter… qui fait déjà un bad buzz.
Un représentant ne pouvait-il pas intervenir devant les télévisions pour un minimum de communication ? Ce silence a été assourdissant, preuve que les organisateurs ont été dépassés par les événements.
L’UEFA est désormais face à ses responsabilités et face à ses incohérences. Son slogan, “No to racism”, d’ailleurs partagé par le club stambouliote sur Twitter, n’est qu’un simple outil marketing. Lorsqu’il faut passer à l’action, plus personne ne répond. Alors, aujourd’hui, c’est carton rouge aux arbitres, carton rouge à l’UEFA et bravo aux vrais acteurs de ce match, les joueurs et entraîneurs, qui sont entrés dans l’histoire du football.
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